Retraités octogénaires, Willie, Joe et Al sont amis depuis des années. Ils ont travaillé dans la même entreprise, et voient ensemble celle-ci s’écrouler, emportant avec elle leurs pensions. Pour le trio, qui mène une existence très modeste, c’est une catastrophe. Lorsqu’il assiste à un braquage, Joe a alors une solution à leurs ennuis : s’improviser braqueurs pour récupérer l’argent qui leur est dû…

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Braquage à l’ancienne est le remake de Going in Style, comédie de 1979 avec George Burns, Art Carney et Lee Strasberg. C’est surtout le nouveau film de Zach Braff, hier coqueluche du cinéma indépendant américain avec Garden State. Revenu après dix ans d’absence pour le moyennement convaincant Le Rôle de ma vie en 2014, l’acteur de Scrubs confirme la pente descendante dans laquelle il s’est engagé : avec ce film de braquages léger, il façonne un spectacle très ordinaire, bien trop cousu de fil blanc pour véritablement charmer. La faute à une écriture paresseuse, une intrigue sans aucune originalité et une utilisation excessive de la musique pour donner de la vie à des dialogues banals, Braquage à l’ancienne est sitôt vu sitôt oublié. Sans les excellents Michael Caine, Morgan Freeman et Alan Arkin, qui apportent une tendresse et une mélancolie irrésistible, le film de Zach Braff serait un gentil navet sans importance. En l'état, il est parfois touchant, mais ne se présente jamais comme autre chose qu'un film de commande impersonnel et inutile.