Joséphine et Tomas viennent de se marier, mais la part obscure du jeune homme se révèle vite, transformant leur amour en cauchemar sous le regard impuissant des parents de la jeune femme. Mélanie annonce qu’elle est enceinte et va se marier, mais l’âge de l’homme qu’elle aime va poser un grave problème à son père. Anthony, étudiant solitaire, se retrouve à gérer sa mère, incontrôlable depuis que son père l’a quittée. Leurs destins vont se croiser.

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Espèces menacées commence d’une bien belle manière : un jeune couple fraîchement marié apparaît dans la nuit sur une route, presque comme s’ils volaient à travers des nuages de fumée. Elle porte une veste en cuir rouge sur sa robe blanche, il a le torse et les bras tatoués. Il y a instantanément du cinéma dans cette introduction, et la suite le confirme, lorsque leur chambre d’hôtel devient vite le théâtre d’une triste farce. Gilles Bourdos commence fort, aidé par les talentueux Vincent Rottiers et Alice Isaac, laquelle portera en grande partie le film. Car après ce début, Espèces menacées se perd. Les trois intrigues peinent à s’entremêler pour faire sens, la force dramatique se dilue dans des situations classiques. Difficile de saisir l’intérêt de présenter ces trois histoires, adaptées de l’écrivain Richard Bausch, tant elles sont inégales et finissent par s’abîmer les unes les autres. Une déception donc, en partie sauvée par ses acteurs.