It Canada, Etats-Unis 2017 – 135min.
Critique du film
It
1989, dans la petite ville de Derry. Un an après la disparition inexpliquée de son petit frère Georgie, Bill cherche toujours à comprendre ce qui s’est passé. Alors que d’autres enfants ont eux aussi été enlevés, il pense que la clé du mystère se cache dans les égouts de la ville. Le destin va mettre sur sa route d’autres outsiders, qui vont rejoindre sa bande d’amis surnommée le club des ratés. Ensemble, ils vont peu à peu comprendre qu’une terrifiante créature tapie dans l’ombre les menace, et qu’ils sont les seuls à être capables de l’arrêter…
Presque trente ans après le téléfilm, le superbe roman Ça de Stephen King a droit à une nouvelle adaptation, portée par le studio derrière Conjuring et Annabelle, et le réalisateur de Mama, Andrés Muschietti. Difficile, voire impossible, d’être à la hauteur du livre majestueux : Ça est l’une des œuvres les plus belles, profondes et puissantes de l’écrivain. Et si le film se montre plutôt incapable de retranscrire cette idée de l’horreur absolue incarnée par le clown des enfers, la faute à des scènes d’angoisse convenues, il retrouve un peu de sa magie avec le groupe de héros. Porté par une troupe d’acteurs excellents, notamment Sophia Lillis et Finn Wolfhard, le fameux club des losers est la grande force de cette adaptation : drôle, tendre et attachante, la petite bande est le cœur de ce cauchemar, et la vraie belle raison de s’y laisser emporter. Les amateurs de sensations fortes seront moyennement satisfaits par le programme de ce cauchemar carré, qui abuse des effets faciles du genre, mais ces petits héros valent le détour. Et permettant à Ça de se faire une modeste place au rayon des films d’horreur de ces dernières années, au-dessus de beaucoup de ses concurrents.
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Commentaires
J’ai vu ce film le samedi 22 octobre à 21H.
+Ce film est sorti 27 ans après l'édition mondiale du premier film: en phase avec la période d'apparition du clown des scenarii des livres et précédent film; comme si nous y étions!
+Decor ‘80s, et la musique qui va avec, entre les rocks des New Kids on the Blocks, et The Cure, tous avec des voix hors de l’ordinaire, et une bonne rythmique; c’est autre chose que les «boum-boum» du rap actuel.
+L’urbanisme est véritablement soit celui de Derry dans le Maine, soit d’une ville y ressemblant entièrement. J’avais regardé des images de la ville inspirant le film, et les immeubles étaient en réalité beaucoup moins hauts que dans le «It»/«Ça» de 1989; plus horizontaux.
Les réalisateur, producteur, et toute l’équipe s’est manifestement très bien renseignée quant à la vraie ville.
+La scène dans laquelle le fils du Rabbin entend par lui, qu’il n’a pas la capacité de lecture pour maintenir son rang est vraiment prenante. J’ai justement vécu un ou deux épisodes de vie similaire; et je peux vous dire qu’en pareil cas, comme dans le film, on n’en a pas envie de laisser tomber quoique ce soit, un stylo-plume ou même un crayon - surtout pas. Et le visage semblable au «Cri» de Edward Munch, est presque pire que le visage long, mi ovale - mi triangulaire inversé, du clown.
+Aucune perte de rythme dans le film, qui approche la fin avec moins de frayeurs, son équipe ayant su nous inciter à tenir, et à avoir envie de le revoir.
+La rouquine du film est vraiment un canon (au sens de base canonique, ou comme l’on canonise quelqu’un) de beauté; et une belle femme qui se coupe les cheveux en devient encore plus belle, puisque cela met son visage en évidence (comme dans ce film, et dans la réalité).
Un léger hic, est la date de naissance d’un des adolescents, qui mentionne sa «date de naissance» de 1967, tandis que ceux du scénario (livre(s)) ont 12 ans, selon la date du scénario (livres, et mentionnée en films, de 1989 et d’aujourd’hui) - (l’âge depuis ‘67 donnant alors 22 ans). Mais c’est un détail.
+La Pontiac Firebird Trans AM, ambiance Chevrolet Corvette des années précédant le scénario, modèle précédant Knight Industry 2000, était le meilleur modèle de Pontiac en ce qui concerne puissance et vitesse; marque qui n’est plus produite, en tant que telle.
Paix à Jonathan Brandis, héro du premier volet du film de 1989.
L’histoire aura une continuité.… Voir plus
Dernière modification il y a 7 ans
Ce film devait me faire peur, devait me faire m'accrocher au fauteuil...Euh et bien rien de cela. Très bon film qui laisse prévoir une suite et qui si on s'y attarde un peu n'est pas qu'un film fantastique. (F-22.09.17)
Malgré les effets spéciaux plus élaborés, j'ai trouvé cette nouvelle version nettement moins subtile que celle de Wallace en 1990. Dommage. Tiens, je vais relire le bouquin.
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