Un simple jeu innocent d’Action ou Vérité entre amis se transforme en cauchemar sanglant quand quelqu’un – ou quelque chose – commence à punir ceux qui mentent – ou refusent de jouer.

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Sur le papier, le long-métrage de Jeff Wadlow (Kick-Ass 2) n'a rien de très original avec son groupe de jeunes qui se retrouvent coincés dans une spirale infernale contre la mort. Dès les premiers instants, Action ou vérité rappelle d'ailleurs énormément Destination Finale avec l'omniprésence, invisible mais bien perceptible, de la grande faucheuse au près des jeunes étudiants. Malheureusement, à l'exception de deux-trois séquences pleine de tensions, Action ou vérité paye ce manque d'originalité dans un premier temps en ne réussissant jamais à sortir d'une intrigue basique et en enchaînant les dialogues ennuyeux et ridicules. Les retournements de situations et les fausses révélations deviennent le point d'orgue du long-métrage jusqu'au moment où les scénaristes partent dans un délire scénaristique totalement dingue.

Ainsi, dans son dernier acte, Action ou vérité tente le tout pour le tout. D'un certain point de vue, la cruauté apportée par ce grand final abrupt est assez jouissive et change du tout venant. D'un autre côté, cette fin relève tellement du mindfuck absolu que son excentricité se transforme rapidement en absurdité. Elle enfonce alors le long-métrage dans le tourbillon clownesque qui forgeait le récit depuis les premiers instants.