L'appel de la forêt Etats-Unis 2019 – 100min.
Critique du film
Un classique réadapté avec tendresse
117 ans après sa parution, le récit «The Call of the Wild» de Jack London trouve un nouvel élan dans un marasme d’effets spéciaux et d’aventures vertigineuses. Un film hybride, entre prises de vues réelles et CGI omniprésente.
Buck est un chien qui mène une vie douce, baignée par les doux rayons d’un soleil californien radieux. Un jour, il est enlevé pour être revendu comme chien de traîneau dans le Grand Nord. Revendu par des trafiquants d’animaux, Buck va vivre une aventure, loin de ses standards de chien choyé par ses riches propriétaires. Dorénavant parachuté dans le Yukon, en pleine ruée vers l’or. C’est avec un vieux chercheur d’or, Jack Thornton (Harrison Ford), que Buck va trouver un nouveau terrain de jeu: la Nature.
Un conte hivernal, une adaptation spectaculaire qui vit grâce à une foule d’effets spéciaux. Chris Sanders, habitué à faire exclusivement de l’animation comme en atteste ses films The Croods, Dragon ou encore Lilo & Stich, couple effusion d’images numériques et film en prises de vues réelles pour un résultat qu’on peut qualifier de désorientant. L’histoire, attachante, perd quelque peu en authenticité à force d’appuyer sur les séquences (numériques) spectaculaires. Mais force est de constater, grâce à un scénario sensible signé Michael Green (Logan, Blade Runner 2049), l’épopée - située en 1890 - possède cette touche émouvante et tendre, et cet allant divertissant.
Les animaux sont tous numériques, conformément à la politique de Disney de ne plus jamais tourner avec des animaux, et perdent un peu de leur charme, délaissant cette sensation de voir une histoire légèrement artificielle. Mais l’aventure est pleine de ressources, et suit le genre du road trip qui trace sa route comme ces chiens errants, voguant entre différents propriétaires, d’aventures en aventures. La valse des propriétaires vaut son pesant de cacahuètes; hormis Harrison Ford, nous retrouvons Omar Sy, Dan Stevens ou encore Bradley Whitford. Ford campe avec poigne un homme au destin tragique, gris de tristesse. L’arrivée de Buck le revitalise, lui procure un nouveau dynamisme.
Call of the Wild respire la Nature, avec sa beauté et ses dangers. Outre les décors quelque peu dégoulinants, le film est monté de manière plutôt correcte, bien qu’il manque cette petite étincelle qui transfigure un conte du genre. Un récit sentimental, assez tenu pour nous faire voyager tendrement. En bref!
Rien de très impressionnant, mais Call of the Wild remplit les critères d’un divertissement correct. Le travail numérique est parfois trop oppressant et l’histoire trop simpliste. Un spectacle familial couplant les destins d’un chien et d’un homme, pour retrouver un peu goût à la vie.
Votre note
Commentaires
L'appel de la forêt !!! Appelons-le Buck car il s'agit bien du chien et rien que le chien. Techniquement rien à redire, on finit par croire que ce chien est vrai. Malheureusement il n'existe pas. Ce chien est le pure produit des ingénieux informaticiens. C'est poussé tellement loin le bouchon que finalement il devient antipathique, car trop humanisé. La cerise sur le gâteau dans le scénario, c'est lorsque Buck s'aperçoit que son Maître en la personne d'Harrison Ford, boit plus que la normale, renverse son verre et subtilise la bouteille pour la cacher. Ou encore lorsque Buck regarde en arrière pour valider les paroles d'Omar Sy. C'est tout simplement pitoyable car tout résonne très faux. Bref la technologie tue un certain cinéma, et je ne peux m'empêcher de penser à ce film merveilleusement réalisé en 1973 par Hall Bartlett "Jonathan Livingston Le Goéland" avec la seule prouesse de filmer et filmer sans trucage. En ce qui me concerne je préfère un dessin animé avec des animaux un peu humanisés, que ce genre de film qui essaie de nous faire croire qu'un tel chien existe. J'espère revoir Harrison Ford dans un autre scénario à la hauteur de son talent. Quant à Omar Sy, encore une fois dans un rôle où il n'est pas crédible. (F-23.02.20)… Voir plus
Nullissime! Un vrai « fuyez, pauvres fous », comme ça faisait longtemps que je n avais pas subi.
Tous les animaux sont de synthèse, leurs mimiques hyper exagérées, le moindre mouvement prévisible et même les animaux sauvages sont surfaits.
C est presque scandaleux d avoir détourné ce bon bouquin de Jack London pour en faire une flaque sirupeuse et dégoulinante de bienséance a l américaine. Jusqu au chien qui arrive à sortir H. Ford de l alcool. Encore une chance qu il fumait pas, Buck aurait réussi à le convaincre de jeter son paquet dans une poubelle (et pas dans la rivière parce que ça pollue!).
Bref, j en ressors écœuré.
Nulach !… Voir plus
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