Avec Rumba La Vie – deuxième comédie qu’il écrit et réalise – Franck Dubosc s’essaie à la danse. Même si la majorité de sa chorégraphie ne surprendra personne, certains de ses mouvements savent tout de même nous réjouir.

Galerie de photos

Un jour comme les autres, Tony (Franck Dubosc), conducteur de bus macho et solitaire, fait un arrêt cardiaque. Bouleversé par cet événement inattendu le rappelant à la fragilité de l’être, il prendra soudainement conscience des choses qu’il doit changer avant de mourir. Tout en haut de la liste, son lien inexistant avec sa fille Maria (Louna Espinosa), qu’il a abandonnée à la naissance. C’est alors afin d’apprendre à la connaître que Tony s’essayera à la danse, s’immisçant incognito dans les cours de rumba que Maria donne.

Pour apprécier un film comme Rumba La Vie, ce n’est pas aux choses qui persistent qu’il faut porter attention. Car ni les thèmes – comme le lien à la sexualité et à la virilité, traités sans autre intention que celle de faire des blagues – ni la morale – pas loin du «être méchant, c’est pas gentil» – ne s’auront vous surprendre. Cependant, il y a dans certains des instants, des mouvements éphémères du film, quelque chose qui passe, qui étonne. Dans certaines séquences de danse, dans l’alchimie entre les acteur.ice.s ou dans d’autres dialogues drolatiques, s’allume parfois une brève lumière. Des flashs qui donnent envie de se lever : pas pour sortir de la salle, mais bien pour danser. Si réjouissants soient-ils, ces brefs instants resteront malheureusement trop rares dans l’ensemble du film.