Salonica Suisse 2007 – 87min.
Communiqué de presse
Salonica
Votre note
Commentaires
Partant des individus, de leur vie présente et de leurs souvenirs, le film se décompose et rend compte visuellement d'un monde englouti, de la perte des relations vitales d'un peuple, de sa culture et de sa langue, contant une histoire à couper le souffle au carrefour entre les Balkans, l'empire ottoman et le monde hellénique.… Voir plus
Au départ, une ville (premier plan). Puis des visages (et des noms) dans cette ville. Peu à peu ces visages nous racontent des histoires. Des histoires du présent et surtout du passé. Ou il est question d'origines, de langues, de pays, de religions, de communisme, etc. L'histoire du siècle en gros (enfin le précédent siècle). La ville encore (des immeubles sur un front de mer, des voitures, des arbres au balcon, des marchands de cigarettes, etc.). Et des visages.
<br>Un documentaire kaléidoscopique ou tout n'est pas forcément du même intérêt. Des itinéraires disparatent qu'entremêle le film. Parfois c'est très beau parfois un peu moche.
<br>Forcément on s'attache plus à celui-ci ou celui-là selon qui l'on est. Ici un étudiant américain qui étudie dans une université construite à l'endroit exacte ou un vieux cimetière juif fut détruit par les nazis (en arrivant bam on rase le cimetière). Cet étudiant est joliment habité par cette histoire. Là cet ancien déporté qui raconte justement le cimetière rasé.
<br>Beau film qui n'ose pas complément la sobriété (dommage). A un moment un chouette et beau vieux se met à chanter avec sa voix fatiguée mais sublime un psaume en pleurant. C'est très beau mais la musique qui vient se rajouter là est un peu à côté de la plaque.
<br>Beau film mais on se demande un peu à quoi bon. Alors oui "devoir de mémoire". Oui l'histoire de cette ville est peu connue. Oui ici comme ailleurs les juifs y ont été persécutés et c'est insupportable et le dire avec précision est nécessaire (quoique ça en manque, là, de la précision).
<br>Oui c'est assez intéressant aujourd'hui d'entendre un bout d'histoire de la Macédoine (ou devrions-nous dire les Macédoines?). (Au passage: très beau moment de ce marchand revendiquant sa fierté macédoine (la grecque, qui n'est pas la même que l'autre, la slave, nous dit-il), un peu inquiétant mais se finissant merveilleusement par l'anecdote suivante: vous en saviez pas encore cuisiner que l'on avait déjà du cholestérol!).
<br>Et puis dans ce film il y a cette drôle de chose dont je ne sais quoi en penser. Est-ce la thèse du film? en tout cas ça me laisse perplexe... voici la chose: à un moment le film s'arrête longuement dans un montage parallèle sur d'une part le récit de l'ancien déporté nous montrant les ghettos juifs d'alors et d'autre part le quotidien de cette mendiante (rom?) et sa fille à peu près aux mêmes endroits que les anciens ghettos. Ce montage parallèle est suffisamment insistant pour que l'on soit certain que ce n'est pas un hasard. Mais c'est un peu flou (et fumeux?), est-ce que les roms aujourd'hui sont persécuté comme les juifs alors? Aïe.
<br>Reste le souvenir de ce Psaume chanté avec le coeur.… Voir plus
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement