360 Autriche, Brésil, France, Royaume-Uni 2011 – 111min.

Critique du film

360

Critique du film: Andrea Wildt

L'amour au temps de la globalisation, d'après le réalisateur Fernando Mereilles.

Sous forme de brefs épisodes, le réalisateur brésilien Fernando Mereilles filme les rencontres fortuites de diverses personnes dans la vie de tous les jours: deux soeurs originaires de Bratislava en route pour Vienne; un homme d'affaires londonien qui retrouve l'amour envers son épouse; un vieil homme à la recherche de sa fille. Le titre dévoile la structure de ce film: celui-ci débute et se clot sur la même scène. Entre deux, hasards et amours dans notre bas monde globalisé.

Les split-screens et les fondus abondent dans 360, histoire de bien souligner les liens entre les divers destins de ses protagonistes. Hélas, ces effets de style ainsi que la distribution pourtant solide (Rachel Weisz, Anthony Hopkins, Moritz Bleibtreu, Ben Foster, Jamel Debbouze, Eminem, Jude Law) ne parviennent pas à sauver ce film de l'ennui. Et ce ne sont pas les séparations répétées des divers personnages qui parviendront à émouvoir le public.

10.11.2020

3

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

thehundredsla

il y a 12 ans

super


regis_m

il y a 12 ans

Il y a 2 sites que je consulte concernant les avis : celui d'allocine, et cine.ch. Motivé par les critiques de ce site, je vais donc avec une pleine confiance voir ce film.
<br>
<br>Et en sortant, une pointe de déception (voire plus).
<br>
<br>Certes, l'atmosphère globale du film est porteuse, on passe d'une histoire à l'autre sans qu'il y ait de rupture. Entre sexualité contrariée et personnes qui se côtoient sans que la rencontre ait vraiment lieu, ok, c'est bien mené. Après, il y a des scènes qui marquent : le désarroi d'Anthony Hopkins, le regard, bouleversant, de Rachel Weisz sur son mari...
<br>
<br>Mais il faut quand même dire que ces juxtapositions, dont le lien est ténu (pour ne pas dire superficiel, voire artificiel dans la construction narrative) pose un problème majeur au film : on lance des pistes et on n'explore véritablement rien. L'exercice stylistique tue le fond, tout est somme toute superficiel, ou non abouti. Les ellipses font jolies (l'ex-taulard pourrait-il être le meurtrier de la fille recherchée par son père ?), le style se veut profond, mais en finalité, on subit le choix d'un script de raconter une tranche de vie à un moment X et puis on abandonne le récit pour sauter sur le suivant.
<br>
<br>Bref, ce film peut se résumer à un zapping où l'on ne retient que l'aspect de contingence... Ca aurait pu durer 6 heures, à ce rythme.
<br>
<br>Question : les personnes qui ont mis 5 et 6 seraient-elles prêtes à revoir ce film ou à l'acheter en DVD ? Je ne vois pas ce qu'une 2nde vision pourrait apporter de plus, mais je serai curieux d'entendre une argumentation faisant plus de 5 mots.Voir plus


oliphant1

il y a 12 ans

Mais je ne l'ai pas trouvé original. Plusieurs histoires et personnes différentes qui se croisent... comme "Babel". <br>J'ai trouvé que les histoires manquent de quelque chose. Au milieu ou a la fin de chacune.


Autres critiques de films

Gladiator II

Red One

Venom: The Last Dance

En fanfare