Un flic à la retraite et un agent d'Interpol torturé s'allient pour mener une enquête où il est question de trafic d'orphelins.

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Des cadavres aux tympans percés dont les noms correspondent à une liste appartenant à un homme qui achète des orphelins, sont retrouvés. Il n'en faut pas plus pour réveiller les ardeurs du capitaine Kasdan (Gerard Depardieu), pourtant à la retraite. Celui-ci décide donc de mener son enquête et ne tarde pas à croiser la route de Franck (Joey Starr), un mystérieux agent d'Interpol particulièrement intéressé par cette sordide affaire, mais ayant la fâcheuse tendance de perdre le contrôle lorsqu'il s'adonne à toutes sortes de drogues. Bientôt, les 2 hommes semblent tenir une piste où il est question d'enfants de choeurs orphelins ayant été recueillis par une organisation dont les dirigeants furent des proches du dictateur chilien Pinochet...

Les choristes sont désormais entraînés à tuer au moyen de leur voix stridente. S'il est à déconseiller aux parents supportant difficilement les cris de leurs propre progéniture ou aux pédophobes en tout genre, La marque des anges n'est pas non plus recommandable à d'autres franges du public, sauf éventuellement aux spectateurs adeptes de scénarios alambiqués et décomplexés mêlant dictature chilienne, affaires de corruption contemporaines avec un zest de Nazisme. Mais la partition la plus assourdissante n'est pourtant pas musicale: c'est la complainte de l'ex-orphelin-au-passé-douloureux-devenu-en-dépit-et-contre-tout-un-super-flic. Allez Joey, lâche la chorale et retourne à tes beats!