Traumatisé par la mort d’un de ses amis, survenue lors d’une course à moto en conditions extrêmes, Johnny Utah a décidé de rentrer dans le droit chemin et tente d’intégrer le FBI. Lorsqu’il découvre que sa hiérarchie est sur la piste de braquages incroyables, orchestrés par des sportifs de haut niveau, il comprend que les criminels tentent de réussir l’Ozaki 8, une liste de huit épreuves extraordinaires en l’honneur de la nature. Utah est alors envoyé sous couverture en France, lieu de leur nouvel essai, et se retrouve entraîné contre son gré dans les activités criminelles du groupe dopé à l’adrénaline…

Galerie de photos

Une évidence : un remake de Point Break, le film culte de Kathryn Bigelow (depuis oscarisée pour Démineurs) avec Keanu Reeves et Patrick Swayze, était plus que dispensable. Le film d’Ericson Core (développé pendant des années, et dont la sortie a été repoussée) démarre donc mal, mais déploie une énergie considérable pour vite impressionner avec un certain nombre de scènes d’action spectaculaires (moto, surf, snow, escalade, en mer ou à la montagne, sous le soleil ou sous une explosion). Hélas, la mission s’avère vaine tant le Point Break du nouveau millénaire ne raconte rien de neuf. Edgar Ramirez a beau être un acteur formidable ailleurs, il interprète comme ses collègues un personnage sans envergure ni nuances, accroché à un scénario grossier bourré de stéréotype et dénué d’idées (le flic en colère et en plein conflit qui tire vers le ciel en hurlant : top de la ringardise). Il faudra donc s’accrocher et ne rien attendre d’autre que quelques minutes éparses d’action sensationnelle pour apprécier cette production sans aucune autre saveur que celle de l’époque.