Si Beale Street pouvait parler Etats-Unis 2018 – 119min.

Résumé

Si Beale Street pouvait parler

genre
Drame

Moonlight avait créé l’événement en 2016. Après avoir séduit le public de Toronto, le deuxième film de Barry Jenkins avait brillé lors des cérémonies de récompenses avant d’obtenir l’Oscar du meilleur film au nez et à la barbe du grand favori : La La Land. Cette année, Si Beale Street Pouvait Parler ne réitérera pas cet exploit puisqu’il n’est pas nommé au meilleur film. Pourtant, le long-métrage adapté du roman éponyme de James Baldwin est l’un des plus envoûtants de ce début d’année.

Date de sortie

Suisse All.: 14 février 2019

Romandie: 30 janvier 2019

Tessin: 21 février 2019

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 5 ans

“Etreintes brisées”

Tish et Fonny se connaissent depuis toujours. Agés de 19 et 22 ans, ils attendent leur premier enfant. Mais Fonny est emprisonné, accusé de viol.

Leurs mains ne tiennent plus ensemble. La vitre froide du parloir les en empêche. Le racisme de cette Amérique des années 70 a brisé leurs étreintes. Face à l’injustice ambiante, ils luttent et tentent de résister. La situation serait-elle foncièrement différente aujourd’hui ?

Après l’oscarisé Moonlight, Barry Jenkins adapte les mots magnifiques de James Baldwin, penseur et romancier mis en lumière par Raoul Peck dans son prégnant documentaire I am not your negro. Son image est belle, irisée, se concentrant sur les gestes, les visages, estompant les contours. Une esthétique langoureuse, soulignée par une musique lénifiante. Un cinéma évanescent que l’on admire sans véritablement s’en imprégner. Par contraste, les images d’archives en noir et blanc de l’époque qui surgissent parfois ont plus d’impact. Reste la parole sage d’un bailleur, rare main blanche à se tendre vers le couple noir : « Qu’importe la couleur de votre peau, moi j’aime simplement les gens qui s’aiment. »

6.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


vincenzobino

il y a 5 ans

4.5: Les tables de la loi
Tish, vendeuse de parfums, aime Alonzo, artiste sculpteur, et est enceinte de lui. Mais Alonzo n’est pas auprès d’elle, accusé d’avoir violé une portoricaine, il est emprisonné et en attente de son jugement. Comment Tish va-t-elle porter cet enfant avec le risque qu’il ne connaisse jamais son père car Fonny, surnom d’Alonzo et Tish sont noirs et que les règles ne sont visiblement pas les mêmes que pour les blancs.
Le voici donc le retour de Barry Jenkins, dont l’oscarise Moonlight ne m’avais absolument pas enthousiasmé. Il y avait du scepticisme mais un nom attisa ma curiosité, James Baldwin. Et la curiosité s’avère ici un très beau défaut.
9 mois, ça vous change une vie : le fait de fonder une nouvelle existence et d’en voir une autre bouleversée. Jenkins réussit à merveille ce qu’il n’avait su faire avec son film plébiscité : nous toucher et faire vibrer pour son couple.
Il illustre également le rôle fort de la prière et la religion a ici un rôle primordial : prier et accepter son semblable même s’il n’a pas la même éducation chrétienne.
Une beauté pure se dégage de son film: les corps sont filmés avec une force visuelle marquante, les interprètes sont magnifiques, particulièrement Regina King en future grand-mère qui va tout faire pour que le bonheur, tant absent au sein de sa famille, puisse subvenir. Une musicalité également magnifique avec notamment un chant final gospel dont le propos illustre le sort final de Fonny qui fait réfléchir sur la Justice.
A recommander vivementVoir plus

Dernière modification il y a 5 ans


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Séances Si Beale Street pouvait parler

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