A la mort de leur père, qu’elles n’avaient pas vu depuis plus de dix ans, Sachi, Yoshino et Chika se rendent dans une petite ville du Japon pour assister aux rites funéraires. Elles rencontrent à cette occasion Suzu, leur demi-sœur de 14 ans, désormais orpheline et contrainte de vivre avec sa belle-mère. Sachi, l’aînée, décide alors de l’inviter à vivre avec elle à Kamakura, dans la maison familiale. Suzu accepte, et découvre le quotidien des trois sœurs, entre rires et larmes.

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Il y a un naturel qui saisit dès les premières minutes de Notre petite sœur, centrées sur la dynamique évidente et irrésistible entre les trois sœurs, interprétées avec beaucoup d’humour et de retenue par Haruka Ayase, Masami Nagasawa et Kaho. Ce trio au charme indéniable, qui passe du rire aux larmes avec une simplicité étourdissante, donne toute sa valeur au nouveau film de Hirokazu Kore-eda, de retour sur les territoires des histoires familiales complexes après Tel père, tel fils, Prix du jury reçu au Festival de Cannes en 2013. Ce sont elles qui permettent au spectateur de passer outre les longueurs du film, ses petits défauts et lourdeurs, afin de se laisser toucher par l'histoire comico-tragique de cette famille recomposée.