Londres, fin du XIXème siècle. Installé avec sa femme Jane en Angleterre, John Clayton, comte de Greystoke, a laissé derrière lui l’Afrique où il a été élevé, et où il était considéré comme le roi de la jungle sous le nom de Tarzan. Lorsque le Parlement britannique lui demande de revenir au Congo pour une mission importante, il accepte, convaincu par l’Américain George Washington Williams que son peuple est en danger. Mais il n’a pas conscience qu’il est en réalité piégé par le capitaine Rom, un redoutable militaire belge qui souhaite l’utiliser pour mettre la main sur les précieux diamants du pays…

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A l’annonce d’une nouvelle aventure du héros Tarzan, une question : pourquoi ? Après avoir vu le film de David Yates, aucune réponse. Cette superproduction n’a rien à dire, rien à montrer, rien à illustrer de plus que le cahier des charges habituel, offrant ainsi près de deux heures impersonnelles et à peine divertissantes. Ayant fait ses preuves avec les quatre derniers épisodes de la franchise Harry Potter, et son spin-off Les Animaux fantastiques prévu pour cet automne, le réalisateur David Yates utilise pourtant une belle palette de couleurs pour créer un bel univers, encadré par des décors impressionnants. Sans surprise, le scénario sera la grande faiblesse de l’entreprise : enjeux basiques, manque d’intensité, personnages creux, acteurs moyens (dont un Christoph Waltz de plus en plus ennuyeux dans le rôle du bad guy). Tarzan n’est même pas sauvé par l’action, qui manque d'imagination et de précision, notamment dans les effets spéciaux. Au final : un blockbuster tout juste passable, et définitivement inintéressant.